La mort - Agomar

La mort

Vous savez pourquoi on pleure quand on enterre quelqu'un ? Un jour je me suis posée la question. La seule réponse que j'ai trouvé est la suivante : Je pleure parce que je ne le reverrais plus et que je ne pourrais plus lui parler..... Je. Elle est là la réponse, la personne qui est morte ne souffre plus, elle n'est plus simplement, en dehors de toutes considérations mystiques plus rien ne fait vibrer ses nerfs, plus de stimuli, alors pourquoi pleurer ? Pour elle ? Ou pour nous qui sommes toujours là et qui ressentons la perte comme une offense à notre intelligence ? Comment pouvons nous accepter que la formidable machine qu'est notre corps ne puisse pas protéger l'Unique, la pensée individuelle et particulière ?

Nous pleurons par égoïsme et par refus. Le refus de nous savoir mortel. La mort est une offense à notre esprit sans limite c'est avilissant de savoir que nous ne sommes rien, frustrant, révoltant. Comment pouvons nous évoluer et mener notre esprit notre pensée si loin qu'il n'y a plus de mots pour décrire ce qu'on ressent et ne pouvoir rien en léguer, ne pas pouvoir entrainer d'autres esprits avec nous pour aller plus loin.

La mort est un frein à l'évolution. A cause d'elle l'homme a besoin de croyances, pour survivre.

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commentaires

Crocs

26/03/2012 10:51

pour en avoir débattu en long en large en travers sur un forum vampirique (immortel) je suis a même de dire que l'immortalité et dans la plupart des cas une mauvaise chose et pis surtout, je trouve que la vie est déjà trop longue comme elle est

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Lhyn

06/11/2010 16:51

Immortelle ? Pourquoi faire ? Pour souffrir plus longtemps ? Non merci. Le seul intérêt de la vie c'est la possibilité d'expérimenter et de découvrir. Je ne crains pas la mort, s'il n'y a rien, je ne serais plus là pour le regretter et s'il y a quelque chose je serais trop heureuse d'avoir un nouveau chemin à explorer. La mort est un défaut dans notre code génétique, mais c'est aussi une sauvegarde pour la race. En cent ans nous arrivons à nous enfoncer dans l'indifférence, qu'en serait-il au fil du temps nous abandonnerions toute trace d'humanité. Peut-être même de curiosité, ce qui nous fait avancer c'est le temps qui avance, on veut braver la mort mais elle est là, et si elle n'y était plus pourquoi avancerions nous ?

Thrawn

06/11/2010 16:50

Je suis complètement d'accord avec toi, Thrawn. L'immortalité, non seulement, entraînerait des problèmes de surpopulation, ce qu'on à déjà du mal à gérer, mais nous rendrais également plus inconcient. Nous ne rendrions pas compte que nous somme smortels, comme toute chose, et ça nous monterait à la tête, j'en suis sur. Le temps pourrait être mis à contribution pour apprendre la sagesse, mais je pense qu'au contraire, la sagesse se perdrait, en se sentant aussi important que ça, en se sentant immortel. La mort est donc une neccessité, et la seule réelle justice sur notre Planète, d'ailleurs.

Kuza

06/11/2010 16:49

Je susi complètement d'accord avec toi, Thrawn. L'immortalité, non seulement, entraînerait des problèmes de surpopulation, ce qu'on à déjà du mal à gérer, mais nous rendrais également plus inconcient. Nous ne rendrions pas compte que nous somme smortels, comme toute chose, et ça nous monterait à la tête, j'en suis sur. Le temps pourrait être mis à contribution pour apprendre la sagesse, mais je pense qu'au contraire, la sagesse se perdrait, en se sentant aussi important que ça, en se sentant immortel. La mort est donc une neccessité, et la seule réelle justice sur notre Planète, d'ailleurs.

06/11/2010 16:48

On pleure par égoïsme, je pense, et moins par orgueil. On pleure parce que c'est révoltant de savoir que la Faucheuse peut nous prendre un être cher sans que l'on puisse rien faire. Je ne ferais pas de parallèles entre la déception qu'est la perte d'un être cher et l'inclinaison pour la Croyance, quelle qu'elle soit. Ce fait-là est plutôt, à mon avis, lié à la peur de ce qu'il y a "après" (et si l'on me demande mon avis, je dirais "rien du tout", mais ce n'est pas la question). On pleure tout simplement parce qu'il nous parait inqualifiable qu'un proche nous soit retiré, contre son propre gré de surcroit. Ce n'est même pas une séparation pour des causes sociales, c'est une rupture naturelle. Et l'homme se bat depuis toujours contre la nature, il veut la dompter, la dominer. Et la mort reste et restera, j'ose l'espérer, indomptable, comme ultime rappel aux hommes de ce qu'ils sont : une poussière de poussière dans l'Univers. P.S : Tu sais quoi Kuza ? L'immortalité ne me tente pas, car "l'éternité, c'est long, surtout vers la fin !" Une plus longue longévité pour profiter du monde serait intéressante, mais la mort doit rester ce qu'elle est, sinon l'Humanité deviendrait plus folle encore ! Et puis, après tout, on a tous le droit à une belle mort !