Rêve

  Je vis dans une maison, un vieil hotel de ville de la ville de Tours, du moins je le suppose à cause des toit que je vois par la fenêtre, j'ai engagé des ouvriers pour faire des travaux... Le rêve s'efface, j'essaie de fixer le plus d'élément possible, ça fait longtemps que je n'avais pas rêvé... Il y a des chevaux, une course, un haras, dans le haras deux chevaux sont plus présents que les autres. Il y a des enfants dont un enfant qui est grand déjà mais enfant dans son esprit, il est cruel mais aimé et sa cruauté est cachée, son esprit est puissant, il manipule les chevaux libres, ils ont l'impression de l'être mais ne le sont pas, l'un des chevaux est persuadé d'être libre, il est heureux, l'autre porte un demi-masque en acier qui déforme une partie de son visage.. Dans le jardin des ouvriers sortent d'un trou qu'ils ont fait dans la terre, ils essaient de passer inaperçus, ils cachent quelque chose, j'en interpelle un qui je le sais est plus probe que les autres... Il finit par m'avouer qu'il y a de l'or dans le fond du jardin, je lui dis qu'ils peuvent en garder une part, que je n'en veux qu'un quart, je suis en droit de revendiquer la totalité, je ne le lui dit pas je laisse cela à son bon jugement, il a l'air d'accord, il part et quand il revient il n'est plus d'accord... Les chevaux court en liberté dans les rues, des gens essaient de les attraper, je suis seule pas de mari ou d'enfant, personne ne prend soin de moi ou ne s'occupe de moi, je n'existe pas vraiment... J'ai quarante ans et j'ai l'impression que ma vie est finie... Je n'accomplirais plus rien...

   L'enfant rit méchamment il enferme l'homme probe que j'avais choisis dans son esprit, l'homme qui change d'avis parce qu'il a discuté avec les autres et s'est laissé convaincre... Il rejoin un groupe de consciences dans l'esprit de l'enfant, le groupe de ceux qui ont été oubliés, ils ont tous eut un rôle important à jouer mais ils ne sont plus... Ils ne sont plus rien.

   Les rues sont en chantier et le cheval libre rentre de lui même au haras, l'autre, celui avec le masque tente de passer de fuir vers ailleurs, mais il n'y a pas d'ailleurs, tout est là, il a beau refuser et souffrir il n'y a rien ... Comme pour moi, il n'y a plus rien d'autre, la vie est tracée, il faut juste accepter qu'elle est définie, finie, même si l'esprit s'y refuse et même s'il reste en partie libre... Le cheval est capturé, il est bridé et ramené au haras...

  Je me réveille, je pense : Bien fait pour cet homme incapable de faire les bons choix, incapable de respecter sa parole.

Je suis triste pour le cheval.

Je suis confuse, une partie de mon esprit commence à chercher les interprétations de ce rêve, l'autre les fuit....

 Je me sens seule.